Après cette expérience, je suis retourné sur Internet à la chasse aux adresses MSN. A vrai dire, je dois être un pro en la matière, j’ai une technique qui me permet de rencontrer des gens le jour même ou les jours suivants. J’ai donc décidé de changer de mode de recherche et j’utilise un autre site de rencontre. J’ai de la chance ou ca doit être ainsi mais je rencontre assez facilement 2 ou 3 garçons dont un qui m’apparaît très intéressant, il était en 5e année de médecine, futur médecin donc, physiquement il m’attirait beaucoup et il m’avait envoyé un message explicite me disant qu’il voulait « me connaître un peu plus ». J’étais réellement ravi qu’un garçon comme lui s’intéresse à moi, j’étais fier je dois dire. Quelques jours après, on s’est rencontré rue nationale à Lille. Je m’en rappelle encore, il avait une chemise blanche, il ne me l’avait pas dit d’avance et moi j’avais un polo rayé. On a fait un tour sur Lille, furet du nord, vieux Lille, tout les endroits apparenté des homosexuels lillois. Puis, il me proposa d’aller chez lui, boire un verre, j’étais excité par sa demande puisque je savais à quoi je m’exposais en disant « oui pourquoi pas ! ». Mais la rage de vivre était plus forte, tout était clair, je devais aller chez lui . Son appartement était super, il ma invité à m’asseoir sur son canapé, et me proposa un sirop de violette, c’était la 1ère fois que je goûtais à ca… J’étais excité, tout commençait bien…
Tout au long de l’heure passée chez lui , on était les yeux dans les yeux, chacun de son côté, j’avançai, il reculait, il avançait, je reculais. Le jeux dura une heure entière, la conversation était facile entre nous, comme des amis qui ne s’étaient pas vu depuis des années, on avait plein de choses à se racontait, c’était fusionnel non pas physiquement mais intellectuellement. A cet époque, j’avais un tic avec mes sourcils, je les fronçait souvent, et à chaque fois qu’il voyait que je les fronçait, j’avais un coup de coussin sur la figure, le jeu était enfantin mais ceci me plaisait beaucoup et lui avait l’air d’aimer aussi.
J’étais tout simplement heureux. Je ne sais plus pourquoi mais je devais partir tôt alors je lui ai dit au revoir un peu triste de ne pas l’avoir embrassé. Sur le pas de la porte, il me disait à bientôt et je n’avais qu’une envie, c’était de l’embrasser tendrement et d’échanger notre 1er baiser. Encore un peu trop timide, je n’ose pas, j’espère qu’il va oser, mais n’ose pas, la conversation se termine et on se programme un nouveau rendez-vous bientôt dans la semaine. Il ferme la porte, je me décale et me dirige vers l’ascenseur, on se regarde une dernière fois, puis chacun de son côté, on reprend ses activités. Je pense avoir trouvé le bon, je suis tombé amoureux, j’ai le cœur qui bât comme jamais en moi, je suis heureux..